Les moustiques en milieu urbain
La ville offre aux moustiques de nombreuses opportunités pour se reproduire et trouver des hôtes. Les infrastructures humaines, la densité de population et les micro-habitats créés par l’activité humaine favorisent certaines espèces, notamment le moustique tigre (Aedes albopictus) et le Culex pipiens.
Espèces dominantes en ville
- Aedes albopictus – actif surtout le jour, très agressif, prolifère dans les petites eaux stagnantes domestiques.
- Culex pipiens – actif la nuit, se développe dans des eaux stagnantes plus importantes (égouts, bassins, fosses).
Facteurs favorisant leur présence
- Accumulation d’eau stagnante dans les jardins, balcons et espaces publics.
- Chaleur urbaine qui prolonge la saison d’activité des moustiques.
- Manque de prédateurs naturels en environnement très bétonné.
Risques sanitaires en ville
En milieu urbain, le risque de transmission de maladies vectorielles est accentué par la densité de population humaine. Aedes albopictus peut transmettre la dengue, le chikungunya et le Zika, tandis que Culex pipiens est impliqué dans la transmission du virus du Nil occidental.
Stratégies de lutte urbaine
- Programmes municipaux de surveillance et de démoustication.
- Information et implication des habitants dans l’élimination des gîtes larvaires.
- Aménagement urbain pour réduire l’accumulation d’eau (drainage, gestion des toitures et gouttières).
Conclusion
En ville, les moustiques trouvent un environnement propice grâce à la chaleur, à la densité humaine et à la multiplicité des gîtes artificiels. Une lutte efficace repose sur une coordination entre les autorités locales et les citoyens.