L’eau stagnante : un environnement idéal pour les moustiques
L’eau stagnante constitue l’un des principaux facteurs de prolifération des moustiques. Les femelles y pondent leurs œufs, qui éclosent rapidement lorsque les conditions de température et de nourriture sont favorables.
Pourquoi l’eau stagnante attire-t-elle les moustiques ?
- Absence de courant, favorisant la survie des œufs et des larves.
- Présence de matières organiques servant de nourriture aux larves.
- Température souvent plus élevée que l’eau courante, accélérant le développement.
Exemples de gîtes larvaires domestiques
- Seaux, bidons, arrosoirs laissés à l’extérieur.
- Soucoupes de pots de fleurs et récupérateurs d’eau de pluie.
- Gouttières obstruées et bâches mal tendues.
- Flaques persistantes après la pluie.
Espèces concernées
De nombreuses espèces profitent de l’eau stagnante, notamment :
- Aedes albopictus – moustique tigre, vecteur de dengue, chikungunya et Zika.
- Culex pipiens – vecteur potentiel du virus du Nil occidental.
- Certaines espèces d’Anopheles – vectrices du paludisme dans les zones tropicales.
Risques sanitaires
Selon le Ministère de la Santé, la présence d’eau stagnante augmente significativement le risque de transmission de maladies vectorielles dans les zones colonisées par des moustiques vecteurs.
Prévention
- Vider ou couvrir tous les contenants d’eau non utilisés.
- Entretenir régulièrement les gouttières et systèmes d’évacuation.
- Changer l’eau des abreuvoirs pour animaux tous les 2 jours.
- Améliorer le drainage pour éviter les zones d’eau persistante.
Conclusion
L’eau stagnante est le principal point de départ de la prolifération des moustiques. Supprimer ces gîtes est l’action la plus efficace et la moins coûteuse pour réduire leur population et limiter les risques sanitaires.