Inflammation : un mécanisme de défense mais aussi de symptômes
L’inflammation est une réponse immunitaire naturelle face à une infection ou à une agression. Dans les maladies transmises par les moustiques, elle joue un rôle à double tranchant : elle aide à combattre l’agent pathogène, mais peut aussi être responsable de symptômes gênants et de lésions tissulaires.
Maladies vectorielles associées à l’inflammation
- Dengue – forte réaction inflammatoire pouvant provoquer des douleurs intenses et, dans les formes graves, un choc.
- Chikungunya – inflammation persistante des articulations et muscles.
- Paludisme – inflammation systémique liée à la destruction des globules rouges.
- Zika – réaction inflammatoire légère à modérée avec éruptions cutanées.
- Fièvre du Nil occidental – inflammation cérébrale possible dans les formes sévères.
Causes de l’inflammation dans les maladies vectorielles
- Activation du système immunitaire par l’agent infectieux.
- Libération de cytokines et médiateurs inflammatoires.
- Endommagement direct des tissus par le virus ou le parasite.
Manifestations cliniques
- Rougeur, chaleur et douleur au point de piqûre.
- Douleurs musculaires et articulaires.
- Fièvre et fatigue.
- Œdèmes dans les formes sévères.
Prévention
- Limiter les piqûres grâce aux moustiquaires et répulsifs.
- Supprimer les gîtes larvaires autour des habitations.
- Renforcer la lutte antivectorielle dans les zones endémiques.
Conclusion
L’inflammation est un mécanisme clé dans les maladies transmises par les moustiques. Bien qu’elle soit nécessaire pour combattre l’infection, sa régulation est essentielle pour limiter les complications et améliorer le confort du patient.