Avion et moustiques : un vecteur de dispersion mondiale
Le transport aérien joue un rôle important dans la dispersion internationale des moustiques. Les vols intercontinentaux permettent à certaines espèces invasives de voyager clandestinement, augmentant ainsi le risque d’introduction dans de nouvelles zones.
Espèces concernées
- Aedes albopictus – moustique tigre, capable de survivre dans des conditions variées.
- Aedes aegypti – vecteur de la dengue, du Zika et de la fièvre jaune.
- Certains Anopheles – vecteurs du paludisme, dans des cas rares de « paludisme d’aéroport ».
Le phénomène du « paludisme d’aéroport »
Il s’agit de cas de paludisme contractés à proximité d’aéroports, lorsque des moustiques infectés échappent aux procédures de désinsectisation et piquent des personnes n’ayant pas voyagé.
Mesures de prévention en aviation
- Désinsectisation des avions avant ou pendant le vol avec des insecticides homologués.
- Inspection des soutes et cabines.
- Surveillance des zones à eaux stagnantes autour des aéroports.
- Coordination entre compagnies aériennes et autorités sanitaires.
Impact sanitaire
Sans mesures strictes, le transport aérien pourrait contribuer à la propagation rapide de maladies vectorielles comme la dengue, le chikungunya ou le paludisme dans des régions jusque-là indemnes.
Conclusion
L’avion, moteur de la mondialisation, peut aussi être un vecteur involontaire de moustiques et de maladies. Des protocoles rigoureux de désinsectisation et de surveillance sont indispensables pour limiter ce risque.