La solution efficace, c’est la combinaison de gestes ciblés
Contre les moustiques, il n’existe pas un remède miracle mais une stratégie intégrée : supprimer l’eau où ils se reproduisent, se protéger au bon moment, et intervenir de façon proportionnée quand la nuisance ou le risque sanitaire augmente.
Étape 1 — Couper la source : supprimer l’eau de ponte
80 % du résultat vient d’abord de l’élimination des eaux stagnantes domestiques (coupelles, seaux, gouttières…). Faites le tour de votre habitat chaque 3–4 jours.
- Vider, brosser et couvrir tout récipient extérieur.
- Drainer les zones où l’eau s’accumule après l’arrosage.
- Traiter ponctuellement les points d’eau non supprimables avec un larvicide biologique (BTI).
Guide pas-à-pas : Éliminer l’eau stagnante.
Étape 2 — Se protéger intelligemment (ciblage espace/temps)
À la maison
- Installer des moustiquaires aux ouvertures et au lit pour la nuit.
- Utiliser des pièges d’intérieur (aspiration/UV) en continu dans les pièces à risque.
En extérieur et en mobilité
- Appliquer un répulsif homologué sur la peau selon les recommandations officielles (Ministère de la Santé).
- Porter vêtements longs et amples en fin de journée et à l’aube.
Étape 3 — Réduire la pression adulte sans nuire à l’environnement
- Positionner des pièges CO₂/attractifs à distance des zones de vie (effet “aspirateur” périphérique).
- Privilégier les solutions sélectives (BTI, Toxorhynchites, poissons mangeurs de larves dans bassins décoratifs) avant toute chimie diffuse.
Étape 4 — Coordonner au niveau du quartier
La lutte est d’autant plus efficace qu’elle est collective. Organisez une tournée « zéro gîte » avec les voisins et alertez les services compétents si la nuisance persiste.
Pour les opérations de terrain et les traitements encadrés : démoustication.
Check-list “solution efficace” en 10 minutes
- Vider/rincer toutes les coupelles et seaux visibles.
- Couvrir bidons, récupérateurs et pieds de parasol.
- Mettre une moustiquaire à la fenêtre de la chambre.
- Préparer un répulsif peau conforme aux recommandations officielles.
- Placer un piège d’intérieur là où l’on se fait piquer.
- Programmer un rappel hebdo « tour des gîtes » sur le téléphone.
Quand intensifier les actions ?
- Pic de piqûres malgré la suppression des eaux : ajouter pièges périphériques/CO₂.
- Signalements sanitaires (dengue, WNV…) dans la zone : renforcer protection cutanée + moustiquaires et suivre les avis de l’ARS.
Envie d’aller plus loin ? Parcourez aussi notre dossier moustiquaires et les conseils pratiques pour organiser une démoustication sûre et efficace, en complément de l’élimination des eaux stagnantes.