Les moustiques en zones péri-urbaines
Les zones péri-urbaines, situées à la jonction entre ville et campagne, offrent une grande diversité de gîtes larvaires pour les moustiques. Ces espaces combinent des infrastructures humaines et des milieux naturels ou semi-naturels, permettant la coexistence d’espèces urbaines comme le moustique tigre (Aedes albopictus) et d’espèces rurales comme certains Anopheles.
Espèces rencontrées
- Aedes albopictus – prolifère dans les petites eaux stagnantes domestiques et naturelles.
- Culex pipiens – affectionne les bassins, fossés et mares permanentes.
- Anopheles spp. – présents dans les zones humides naturelles, avec un risque de paludisme dans certaines régions tropicales et subtropicales.
Facteurs favorisant la prolifération
- Présence d’eaux stagnantes variées : récipients domestiques, mares, fossés, canaux.
- Proximité des habitations et des zones agricoles.
- Transitions paysagères qui offrent une diversité d’habitats aux moustiques.
Risques sanitaires
La coexistence d’espèces urbaines et rurales augmente la diversité des maladies vectorielles possibles. Le moustique tigre est vecteur potentiel de la dengue, du chikungunya et du Zika, tandis que certains Anopheles peuvent transmettre le paludisme dans les zones endémiques. Culex pipiens, quant à lui, peut véhiculer le virus du Nil occidental.
Stratégies de lutte adaptées
- Éliminer ou protéger les petits récipients contenant de l’eau autour des habitations.
- Aménager ou entretenir les fossés et zones humides pour éviter leur stagnation prolongée.
- Mettre en place une surveillance entomologique régulière pour identifier les espèces présentes.
- Associer les actions citoyennes aux campagnes de lutte municipale ou intercommunale.
Conclusion
Les zones péri-urbaines constituent un environnement mixte où cohabitent moustiques urbains et ruraux. Leur gestion nécessite une approche intégrée tenant compte des spécificités de chaque espèce et de la diversité des habitats disponibles.