Trompe

La trompe du moustique : un outil de piqûre perfectionné

La trompe du moustique, appelée proboscis, est un organe spécialisé qui permet à certaines femelles de percer la peau et d’aspirer le sang. Elle est constituée de plusieurs pièces buccales très fines, logées dans une gaine flexible. En France métropolitaine, des espèces comme le moustique tigre utilisent leur trompe pour se nourrir rapidement, souvent sans être détectées immédiatement.

Structure de la trompe

La trompe est composée de six stylets qui traversent la peau. Certains injectent de la salive contenant des anticoagulants, d’autres aspirent le sang. Cette salive est responsable des réactions cutanées comme les démangeaisons et les rougeurs.

Fonctionnement lors de la piqûre

Lorsque le moustique pique, il insère sa trompe de manière discrète, tout en injectant un mélange de substances qui empêchent la coagulation du sang et atténuent la douleur. Ce processus est décrit en détail par l’Encyclopédie Wikipédia.

Rôle dans la transmission des maladies

La trompe est l’outil par lequel un moustique infecté peut transmettre des agents pathogènes (virus ou parasites) à l’homme. C’est pourquoi la piqûre d’un moustique femelle peut être à l’origine de maladies comme la dengue, le chikungunya, le Zika ou le paludisme.

Prévention

Éviter les piqûres passe par la protection de la peau (vêtements longs, répulsifs) et par la réduction des populations de moustiques à proximité des habitations.

Conclusion

La trompe du moustique est une véritable seringue biologique. La comprendre, c’est mieux saisir comment se produisent les piqûres et comment limiter les risques associés.


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