Tribu Orthopodomyiini : un groupe spécifique des Culicinae
La tribu Orthopodomyiini appartient à la sous-famille Culicinae et comprend un seul genre : Orthopodomyia :contentReference[oaicite:0]{index=0}.
Le genre Orthopodomyia : caractéristiques principales
- Orthopodomyia est le seul représentant de la tribu Orthopodomyiini :contentReference[oaicite:1]{index=1}.
- Ce genre compte entre 36 à 38 espèces réparties selon les sources :contentReference[oaicite:2]{index=2}.
- Ce sont des moustiques de taille moyenne, souvent ornés de bandes ou taches de couleurs claires (blanc, argent, or) sur le thorax, l’abdomen ou les pattes :contentReference[oaicite:3]{index=3}.
Habitat et écologie
Les stades immatures se développent principalement dans des phytothelmes naturelles telles que les trous d’arbres, les tiges de bambou, les axilles de broméliacées ou les bractées de Heliconia ; ils peuvent aussi utiliser des contenants artificiels comme des pneus ou des soucoupes :contentReference[oaicite:4]{index=4}.
Les adultes sont arboricoles, nocturnes, surtout présents en forêts, et sont peu documentés dans les zones urbaines :contentReference[oaicite:5]{index=5}.
Biologie et comportement
- Femelles spécialisées dans la ponte autour de cavités arboricoles. Larves adaptées aux micro-habitats humides naturels :contentReference[oaicite:6]{index=6}.
- Comportement ornithophile dominant (prédilection pour le sang d’oiseaux), bien que quelques espèces puissent piquer l’homme :contentReference[oaicite:7]{index=7}.
Importance sanitaire
Aucune espèce du genre Orthopodomyia n’est reconnue comme vecteur majeur de maladies humaines :contentReference[oaicite:8]{index=8}.
Certains signalements de potentiel vecteur pour les virus d’encéphalite équine de l’Est (EEEV) ou de l’Ouest (WEEV) existent chez O. signifera, mais restent rares et à confirmer :contentReference[oaicite:9]{index=9}.
Conclusion
La tribu Orthopodomyiini, représentée par le genre Orthopodomyia, correspond à un groupe spécialisé de moustiques arboricoles, à développement discret mais intéressant pour la taxonomie. Leur impact sanitaire est faible à négligeable, mais ils contribuent à notre compréhension de la biodiversité des Culicidae et de leur évolution.