Don d’organes et maladies transmises par les moustiques
Le don d’organes est une intervention vitale, mais certaines maladies vectorielles peuvent poser un risque de transmission à la personne greffée. La sécurité sanitaire repose sur un dépistage rigoureux et des règles précises.
Maladies vectorielles à risque lors d’une greffe
- Paludisme – parasite pouvant rester latent dans l’organisme et se réactiver après transplantation.
- Dengue – risque rare mais documenté de transmission par greffe.
- Chikungunya – précautions renforcées dans les zones en épidémie.
- West Nile Virus – cas de transmission rapportés par greffe rénale et cardiaque.
- Zika – risque potentiel pour les receveurs immunodéprimés.
Mesures de prévention
- Dépistage systématique des donneurs ayant séjourné en zones à risque.
- Report temporaire des dons en cas de symptômes suspects.
- Application des recommandations de l’Agence de la biomédecine.
Particularités chez les receveurs
Les personnes greffées sont immunodéprimées, ce qui les rend plus vulnérables aux infections. Une maladie vectorielle transmise par l’organe greffé peut évoluer vers une forme sévère rapidement.
Recommandations pour la sécurité
- Renforcer la surveillance épidémiologique dans les zones endémiques.
- Informer les équipes médicales de tout antécédent de séjour en zone à moustiques.
- Mettre en place des protocoles de traitement préventif si nécessaire.
Conclusion
Le don d’organes sauve des vies, mais il doit s’accompagner de mesures strictes pour éviter la transmission de maladies transmises par les moustiques. La vigilance médicale et le dépistage restent essentiels.