Toxorhynchitini


Tribu Toxorhynchitini : un groupe unique au sein des Culicinae

La tribu Toxorhynchitini appartient à la sous-famille Culicinae et regroupe un seul genre : Toxorhynchites :contentReference[oaicite:0]{index=0}. Ce sont des moustiques particuliers tant par leur morphologie que par leur écologie.

Caractéristiques biologiques remarquables

  • Grands moustiques diurnes : ce sont les plus grands représentants du groupe, souvent aux reflets métalliques :contentReference[oaicite:1]{index=1}.
  • Adultes non hématophages : ni les mâles ni les femelles ne piquent ; ils se nourrissent de nectars, miellats ou jus végétaux :contentReference[oaicite:2]{index=2}.
  • Larves prédatrices : elles sont carnivores et dévorent d’autres larves de moustiques, ce qui est rare parmi les Culicidae :contentReference[oaicite:3]{index=3}. Un exemple, la larve de T. rutilus, se nourrit notamment de larves d’Aedes aegypti et Aedes albopictus :contentReference[oaicite:4]{index=4}.

Taxonomie et répartition

Le genre Toxorhynchites comprend environ 90 à 100 espèces réparties en quatre sous-genres : Afrorhynchus, Ankylorhynchus, Lynchiella et Toxorhynchites :contentReference[oaicite:5]{index=5}. Ces espèces sont principalement tropicales et subtropicales, avec quelques exceptions en zones tempérées, comme T. rutilus aux États-Unis :contentReference[oaicite:6]{index=6}.

Utilisation en lutte biologique

En raison de leur comportement prédateur, les larves de Toxorhynchites ont été utilisées comme agents de lutte biologique contre les moustiques vecteurs, notamment en introduisant des individus dans des containers ou micro-gîtes infestés :contentReference[oaicite:7]{index=7}. Toutefois, leur cycle de développement plus long et leur cannibalisme limitent leur efficacité isolée :contentReference[oaicite:8]{index=8}. Ils sont ainsi mieux utilisés dans des stratégies combinées.

Conclusion

La tribu Toxorhynchitini est formée exclusivement du genre Toxorhynchites, aux moustiques géants non piqueurs. Leurs larves prédatrices offrent un potentiel intéressant pour la lutte contre les moustiques nuisibles. Cependant, leur application en biocontrôle doit être réfléchie et coordonnée, compte tenu des contraintes biologiques inhérentes à leur cycle de vie.

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