Perfuser

Perfuser : un geste médical parfois nécessaire après une piqûre de moustique

Perfuser consiste à administrer un traitement directement dans la circulation sanguine, généralement via une perfusion intraveineuse. Ce geste médical est rarement nécessaire après une simple piqûre de moustique, mais il peut devenir crucial dans certains cas graves, notamment lors de réactions allergiques sévères ou d’infections transmises par ces insectes, comme le paludisme ou la dengue.

Pourquoi perfuser après une piqûre de moustique ?

Dans des situations extrêmes, comme un choc anaphylactique ou une déshydratation sévère due à la fièvre, la perfusion permet d’apporter rapidement des médicaments ou des fluides au patient. Les moustiques peuvent transmettre des maladies graves, et certaines d’entre elles nécessitent une prise en charge hospitalière immédiate. Par exemple, le moustique tigre est connu pour propager la dengue et le chikungunya.

Perfusion et traitement des maladies vectorielles

Lorsqu’un patient est hospitalisé pour une maladie transmise par les moustiques, la perfusion sert souvent à administrer des traitements antiviraux ou antibiotiques, ainsi qu’à maintenir l’hydratation. Dans certaines zones à risque (France métropolitaine et départements d’outre-mer), des protocoles spécifiques sont appliqués. Le ministère de la Santé recommande une surveillance médicale attentive en cas de symptômes graves.

Prévenir pour éviter de perfuser

La meilleure manière d’éviter d’avoir recours à une perfusion reste la prévention. Cela passe par l’usage de répulsifs, de moustiquaires et par la consultation régulière des zones de vigilance mises à jour. Moins il y a de piqûres, moins il y a de risques de complications nécessitant une prise en charge hospitalière.

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